Rolling Stones : Le street art dans votre bureau !

Rolling Stones : Le street art dans votre bureau !

Avec Urban Capsule, son créateur Alexandre Ivanov veut mêler la passion et le boulot, en proposant un nouveau concept de location d’oeuvres de Street Art

Le Street Art, vous savez ces oeuvres que l’on peut apercevoir tous les jours en sortant de chez nous, dans les gares, dans les rues, sur des poteaux, des trottoirs… Alexandre Ivanov, véritable passionné, en est aussi un grand collectionneur. Il a fondé Urban Capsule dans un but bien précis : démocratiser cette forme d’art typique de l’urbanisme. « Il s’agit de gorger une capsule de tous les éléments urbains créatifs et de la balancer ensuite dans l’entreprise », précise le communiqué de lancement.

Le 17 mai prochain, aura lieu une grande exposition, « Du financement au Street Art », organisé par la Capsule 5 rue du Mail dans le 2e arrondissement de Paris. « Fresque géante sur la devanture d’une société, tableaux, toiles, statues, mosaïques de métro, plaques en métal, tout devient possible, peu importe le budget ».
En exposant de nombreux artistes (Marko93, Nasty, Jef Aerosol, Eyeone, Quik, Duster…), Urban Capsule propose un service de location d’oeuvres de Street Art à des fins de décorer votre lieu de travail ! Et ceci en garantissant « tous les avantages offerts par le leasing, défiscalisation incluse ».

Cinq questions à Alexandre Ivanov, fondateur d’Urban Capsule : « Le Street Art était marginal dans les années 70, aujourd’hui c’est un courant artistique à part entière »

D’où vous vient cette passion pour le Street Art ?
J’ai grandis dans les années 90. IAM, NTM, mais aussi de l’autre côté de l’Océan, Nas, Tupac… Des artistes, des courants de pensées qui ont vraiment imprégné ma génération. J’ai baigné toute mon enfance dans la culture de la rue, du hip hop. C’est de là que tout a commencé. Je suis vraiment un produit de mon époque !

 

Comment a évolué cette expression artistique au fil des décennies ?
Le Street Art s’émancipe toujours dans l’air du temps. Je crois qu’il s’est nourri de pleins de milieux artistiques différents, tout en respectant ses origines. C’est-à-dire une culture street, un peu vandale.
Le Street Art était marginal dans les années 70, aujourd’hui c’est un courant artistique à part entière. Certains artistes vont considérer avec humour que si tu n’as pas déjà réalisé des graffitis sur une rame de métro, tu n’es pas légitime ! Toujours est-il que les supports et les techniques ont carrément évolué, ça innove sans cesse. Les artistes que nous allons exposer continuent encore de réaliser des fresques un peu partout à Paris. Cette expo permet aussi de les mettre en lumière.

 

Vous avez des coups de coeurs ?
On aime forcément chacun de nos exposants, mais oui j’ai quelques grosses révélations. PRO176, mais aussi MARKO93 (voir ci-dessus). Sachant que pour cette exposition, on va essayer de ne pas montrer aux visiteurs la même type d’oeuvre. Chaque artiste aura sa technique, son support, sa personnalité. Le but d’Urban Capsule c’est de réellement monter la richesse et la multitude de formes que peut prendre le Street Art ; des plaques, des toiles, des affiches géantes…

 

C’est un art très demandé ?
Comme toutes les autres expressions artistiques, c’est assez sélectif. Mais on a déjà quelques contrats signés ! Quand je présente un catalogue à un de nos clients, et qu’il me répond qu’il n’aime pas une des oeuvres… c’est exactement la réponse que je voulais entendre ! Ça veut dire qu’elle ira pour quelqu’un d’autre. Il y a un aspect générationnel à tout ça. Beaucoup d’entrepreneurs sont de ma génération et avoir une oeuvre Street Art accrochée au-dessus de leur bureau, ça doit forcément leur plaire.

 

Si vous deviez nous donner votre définition parfaite du Street Art ?
Ça regroupe, de manière intemporelle, toutes les formes d’expressions artistiques nées dans la rue. C’est ce qui fait son côté unique.

 

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